Les représentants de la vape à l’Assemblée

Et si les pouvoirs publics s’intéressaient enfin à la vape ? France Vapotage et la Fivape ont été reçues à l’Assemblée nationale. Le but ? Défendre les professionnels de la filière et rappeler les principaux enjeux du vapotage en France. Un rendez-vous important alors que l’on s’apprête à revoir la fiscalité de ces produits.

Les représentants de la vape à l’Assemblée

La vape est un « allié de poids, une opportunité historique » face au fléau du tabagisme. C’est en ces termes que les deux fédérations des professionnels du secteur, France Vapotage et la Fivape, ont défendu la filière face aux pouvoirs publics. Reçues par Eric Woerth, député et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, et Zivka Park, députée du Val-d’Oise, elles ont pu faire valoir l’intérêt de l’e-cigarette.

Un rendez-vous d’autant plus important que l’Union européenne s’apprête à réviser les lois encadrant les produits de vapotage. 

Les menaces qui planent sur l’e-cigarette

Porter la parole des professionnels, évoquer les menaces qui pèsent sur la filière, rappeler le rôle de la vape dans la lutte contre la prévalence tabagique et alerter contre les risques d’une surfiscalisation. Tel était le but des deux fédérations présentes à l’Assemblée. Elles ont tout d’abord rappelé que la France est l’un des pays européens où la consommation de tabac est la plus élevée, avec 16 millions de fumeurs. « La vape est l’outil le plus utilisé par les fumeurs pour diminuer ou arrêter la consommation de tabac, précisent-elles. Et la vapeur émise par la cigarette électronique contient 95 % de substances nocives en moins que la fumée émise par la cigarette au tabac. »

Pourtant, alors que la vape est « une opportunité historique » pour lutter contre le fléau du tabac, elle est menacée. « Les institutions européennes envisagent de traiter de la même manière le tabac et les produits du vapotage, d’ailleurs intitulés produits assimilés ou nouveaux produits du tabac … alors même qu’ils n’en contiennent pas ! » condamnent les fédérations. 

Elles identifient trois menaces principales : la surfiscalisation, les entraves en matière de communication et la restriction des arômes. Avec, à chaque fois, des conséquences connues et déjà visibles dans les pays européens qui appliquent ces restrictions. Retour des vapoteurs vers la cigarette, consommation d’e-liquides non réglementés, développement du marché noir, destruction de la filière vapotage : autant de « catastrophes » économiques et sanitaires.

Les cinq demandes des fédérations

L’agenda des parlementaires est chargé, en 2021, concernant le sort de la vape. Face à ce moment-charnière, France Vapotage et la Fivape ont formulé cinq demandes.

Tout d’abord, « reconnaître pleinement le vapotage dans les politiques de lutte contre le tabagisme ». C’est-à-dire obtenir le soutien des pouvoirs publics, afin qu’ils encouragent sa pratique et assurent sa promotion. 

Ensuite, face à la perspective d’un durcissement des lois encadrant la vape, les fédérations demandent à ce que soit « préservé ce qui en fait son attractivité » : prix, diversité des arômes et pluralité des circuits de distribution. Elles exhortent par ailleurs à « garantir la protection et la sécurité du consommateur » en assurant la qualité des produits sur le marché français.

Pour les professionnels de la filière, les fédérations enjoignent les pouvoirs publics d’« accompagner le secteur et d’assurer sa pérennité ». Elles souhaitent enfin que les professionnels aient « davantage de possibilités dans [leurs] points de vente pour informer les consommateurs sur les bonnes pratiques, et sensibiliser les fumeurs ». Un message clair et primordial, alors la vape aborde un tournant décisif.

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