La vape, une solution pour arrêter la cigarette, selon l’Institut national du cancer

L’Institut national du cancer vient de publier un document visant à informer les consommateurs de l’intérêt de l’e-cigarette parmi les dispositifs de sevrage tabagique. Il rappelle pour cela son efficacité dans la lutte contre le tabac, en s’appuyant sur plusieurs études récentes émanant d’organismes publics.

La vape, une solution pour arrêter la cigarette, selon l’Institut national du cancer

L’Institut national du cancer (INCa), l’agence d’expertise sanitaire et scientifique en cancérologie de l’État chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer, vient de publier un document qui fait le point sur le rôle de la vape dans ses missions. Même si des réserves subsistent, il rappelle globalement l’intérêt de l’e-cigarette dans le sevrage tabagique. « Si les connaissances progressent rapidement sur ce produit, il existe encore des incertitudes concernant ses effets sur la santé. Toutefois, les effets irritants et/ou toxiques des composants de l’e-cigarette sont nettement moins élevés que ceux du tabac », expliquent les rapporteurs.

Le tabac est responsable de près d’un cancer sur cinq

L’INCa rappelle par ailleurs que le tabac est la cause directe ou un facteur favorisant pour de nombreux types de cancers. Il est responsable de plus de huit cancers du poumon sur dix, de près de 70 % des cancers des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage) et de 50 % des cancers de la vessie. Il serait aussi impliqué dans le développement des cancers du foie, du pancréas, de l’estomac, du rein, du col de l’utérus, du sein, du côlon-rectum, de l’ovaire et de certaines leucémies. Au total, 17 localisations différentes de cancers.

« Les cancers liés au tabac sont dus à de nombreuses substances cancérigènes comme le benzène, l’arsenic, le chrome, le monoxyde de carbone… Les particules fines produites par la fumée sont les principaux responsables des maladies cardiovasculaires et les particules solides présentes dans cette fumée jouent un rôle important dans la survenance d’une insuffisance respiratoire, explique l’INCa. Ces produits n’existent pas à des taux significatifs dans la “vapeur” des e-cigarettes. On s’attend donc à une réduction de ces risques chez les fumeurs de tabac qui passent à l’e-cigarette ».

Inscrire l’e-cigarette parmi les dispositifs de sevrage

En France, 19,8 % des cancers sont liés au tabac, ce qui en fait le premier facteur responsable de cette maladie, suivi de l’alcool (8 %) et de l’alimentation (5,4 %). L’INCa reprend, dans ses préconisations, les principaux résultats issus de l’étude de l’agence Santé publique France. Il rappelle que « les premiers résultats de cette enquête indiquent une tendance à la réduction, voire à l’arrêt du tabac parmi les fumeurs qui vapotent. Le nombre d’utilisateurs de cigarettes électroniques ayant cessé de fumer du tabac, au moins temporairement, est estimé à 0,9 %, soit environ 400 000 personnes en France. De plus, un fumeur qui utilise également une e-cigarette diminuerait sa consommation de tabac, en moyenne, de 8,9 cigarettes par jour ».

Mieux encore, l’INCa se réfère également à l’étude du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) pour conclure que « l’e-cigarette peut constituer une aide pour arrêter ou réduire sa consommation de tabac ». Avec un tel avis émanant d’une autorité publique, gageons que l’État ne pourra plus reculer et devrait inscrire prochainement la vape parmi les principaux dispositifs d’aide au sevrage tabagique.

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