Véritable fléau, le cancer est la première cause de mortalité en Europe. Plus de 1,3 million de ressortissants de l’UE en meurent chaque année, dont 700 000 en lien direct avec la consommation de tabac. Et, malgré ces chiffres, plus de 140 millions d’Européens fument encore.
La World Vapers’ Alliance (WVA), l’un des plus importants groupements internationaux d’associations provape, lance aujourd’hui la campagne « Back Vaping, Beat Cancer » (Soutenir la vape, vaincre le cancer). L’objectif de cette opération : exhorter les institutions européennes à inclure le recours au vapotage dans le futur plan de lutte contre le cancer. Le 18 juin 2020, le Parlement européen avait largement approuvé l’instauration d’une commission spéciale axée sur la lutte contre le cancer. Avec pour mission la présentation d’une série de mesures d’ici la fin de l’année.
Michael Landl : « Nous voulons que les législateurs incluent le vapotage dans la lutte contre le cancer »
Multipliant actuellement les consultations publiques, auprès des associations comme des citoyens, la commission a déjà annoncé son intention de « considérer le rôle pivot de la fiscalité pour réduire la consommation d’alcool et de tabac, en particulier pour décourager les jeunes de fumer et d’abuser de l’alcool ». Mais pas un mot, à ce stade, sur le vapotage.
« Nous voulons que les législateurs incluent le vapotage dans le plan européen de lutte contre le cancer, afin que des millions de citoyens européens puissent bénéficier d’une méthode efficace d’arrêt du tabac, déclare Michael Landl (photo), directeur de la WVA. Les institutions européennes seraient bien inspirées de suivre l’exemple de pays comme le Royaume-Uni, le Canada et la Nouvelle Zélande, et d’encourager le vapotage au titre d’alternative moins nocive pour les fumeurs adultes. »
Malgré les preuves scientifiques qui s’accumulent, de nombreux gouvernements envisagent de durcir leur législation sur le vapotage, au lieu de le rendre plus accessible ou de mieux l’encadrer. C’est le cas des Pays-Bas, qui entendent interdire les e-liquides aromatisés d’ici le printemps prochain.