Vape, coronavirus et confinement (mise à jour du 26 mars 2020)

Nous vivons depuis quelques jours un événement historique. Non seulement à l'échelle de notre pays mais au niveau mondial. La pandémie de Covid-19 à laquelle nous faisons face affecte désormais tous les secteurs. Et celui de la vape, bien sûr, ne fait pas exception. Cet article sera mis à jour régulièrement et nous permettra de relayer cette actualité exceptionnelle.

Vape, coronavirus et confinement (mise à jour du 26 mars 2020)

26/03/2020 (mise à jour)

La vape se mobilise contre la pandémie

Nous vous l’indiquions dans un article publié hier :  les fabricants d’e-liquide sont au taquet pour faire barrage à la propagation du coronavirus. Outre les initiatives prises chez Revolute et The Fuu, il y a celle du French Liquide. Le fabricant implanté à Saint-Julien-de-Concelles, en Loire-Atlantique, a en effet adapté ses chaînes de production pour proposer à son tour des flacons de gel hydroalcoolique, et ainsi pallier l’insuffisance des stocks. Les clients peuvent donc s’approvisionner sur le site de la marque, à raison de quatre fioles maximum par compte (2 euros les 50 ml).

Autre initiative à souligner, celle de Bobble, la marque qui propose de l’arôme en bar. Son site internet, traditionnellement réservé au B2B, est passé en mode B2c, épidémie de Covid-19 oblige. Le but : renvoyer les clients des vape shops totalement ou partiellement fermés vers la plateforme Bobble. La procédure est on ne peut plus simple : une fois sur le site, le client indique le nom et l’adresse de la boutique qu’il fréquente puis passe sa commande. A la clé, pour le client, sa commande assortie d’un goodie  et, pour le patron de la boutique, 50 % du CA Bobble sur la commande enregistrée.

 

19/03/2020 (mise à jour)

Plus que jamais, le moment d’être responsable selon la Fivape

Hier, mercredi 18 mars, la Fivape a publié un communiqué dans lequel elle salue la décision des autorités de santé publique. Une décision historique dans la petite histoire de la vape. Les boutiques spécialisées dans la vente des produits de vapotage peuvent donc rouvrir leurs portes aux clients. « Continuer de servir les vapoteurs et futurs ex-fumeurs, c’est faire notre part dans la lutte contre le Covid-19, est il indiqué. En effet, alors que la dangerosité du tabac n’est plus à démontrer, il semble que, face à la pandémie actuelle, le tabac soit un acteur aggravant : de récentes études ont révélé que fumer augmente de 50 % les chances de développer une forme sévère du coronavirus. » Alors rouvrir, oui, mais en faisant preuve de responsabilité dans ces circonstances exceptionnelles. « Nous sommes avant tout des professionnels spécialisés dans la réduction des risques, rappelle la Fivape. Le contexte nous appelle, plus que jamais, à le démontrer, en adoptant des pratiques et protocoles extrêmement rigoureux, à respecter strictement : ils engagent le sérieux de la filière et constituent la seule barrière pour protéger efficacement consommateurs et salariés. 

A ce jour, le bilan de l’épidémie de Covid-19 est le suivant : 3 629 patients hospitalisés dont 931 en réanimation (la moitié des personnes  le plus gravement touchées ont moins de 60 ans) et 264 décès, soit 89 de plus en vingt-quatre heures. Les régions les plus affectées sont l’Ile-de-France et le Grand Est. Le projet de loi destiné à instaurer un état d’urgence sanitaire est présenté aujourd’hui devant le Parlement.

18/03/2020

Merci, Monsieur le Ministre !

Fermer les vape shops alors que les bureaux de tabac restaient ouverts ? Beaucoup dans le secteur n’ont pas compris cette décision. Mais le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran a entendu les représentants du secteur. Et on s’en félicite.

Quand arrive une bonne nouvelle en ces temps de pandémie, ne boudons pas notre plaisir. Alors que les boutiques spécialisées de vape étaient tenues de baisser le rideau en vertu du décret publié le 14 mars, les professionnels du secteur ont accueilli avec soulagement un ajustement du texte initial. Et pas des moindres. « L’arrêté du 14 mars 2020 susvisé est ainsi modifié : 1° Dans la liste annexée à l’article 1er, après les mots : ‘Commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés’, il est inséré l’alinéa suivant : ‘Commerce de détail de produits à base de tabac, cigarettes électroniques, matériels et dispositifs de vapotage en magasin spécialisé‘. ». En clair, les vape shops peuvent poursuivre leur activité, celle-ci étant enfin reconnue comme « indispensable à la vie de la nation ». Au même titre, d’ailleurs, que celle des bureaux de tabac…

Un traitement égal pour la vape

Il faut dire que la publication du décret avait ravivé de vieilles tensions, suscitant même des moqueries dans le camp des buralistes. Pourquoi, en effet, imposer aux vape shops une fermeture synonyme de difficultés extrêmes, voire de faillite pour certains, quand les buralistes pouvaient continuer de travailler ? Après tout, et les associations (Fivape, SIIV) qui ont sollicité ce geste auprès des pouvoirs publics n’ont pas manqué de le signaler, les produits du vapotage sont assimilés aux produits du tabac depuis l’entre en vigueur de la TPD (2016). Or qui dit assimilation dit traitement égal.

Certes, depuis quelques jours, certaines boutiques avaient déjà commencé à s’organiser pour permettre aux vapoteurs de s’approvisionner. Drive-in, commande à la porte, commerce en ligne, les professionnels ont déployé des trésors d’imagination pour s’adapter à ces circonstances exceptionnelles, mais le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran vient de leur faciliter grandement la tâche à travers cette modification du décret.

Enrayer la propagation de l’épidémie

Bien sûr, pas question de s’affranchir des consignes de sécurité édictées par l’exécutif. L’objectif du moment reste inchangé : enrayer la propagation de l’épidémie de Covid-19 en adoptant les bons gestes : rester chez soi dans la mesure du possible (sauf dérogation exceptionnelle), se tenir à distance les uns des autres pour éviter tout contact, se laver les mains régulièrement, etc.

Reste que le sentiment d’espoir qu’avait suscité Olivier Véran, alors député et rapporteur de la commission des affaires sociales, lors du 3e Sommet de la vape, n’avait rien d’illusoire. A ceux qui se font un plaisir de répéter qu’on vit « dans un pays de merde », voilà une décision qu’il convient de saluer. Et ce, pour deux raisons : d’abord, le ciel s’éclaircit – un peu – pour les boutiques spécialisées, déjà durement touchées l’an dernier, et, surtout, les vapoteurs seront ainsi moins exposés au risque de rechute. Alors merci, Monsieur le Ministre !

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