Toulouse, la cité des awards – Les awards du Vapexpo

La ville rose n’est pas seulement la capitale européenne de l’industrie aéronautique et du cassoulet ! Depuis quelque temps, elle s’impose aussi comme l’un des bastions de la vape, grâce à la créativité de certains de ses habitants, unis par un indéfectible lien d’amitié.

Toulouse, la cité des awards – Les awards du Vapexpo

Les awards : quel impact ?

C’est donc Yann qui a ouvert la voie du ‘‘juice making’’ à ses amis, et les a fait saliver avec tous ses awards. Triple vainqueur, il est le mieux placé pour parler de l’impact réel de ces récompenses, et répondre à la question que tout le monde se pose à leur sujet : gagner un award, est-ce que ça génère du business ? « Oui et non. Le premier, le Sugar Daddy, ouais… Après, pour moi, ce n’est pas vraiment mesurable. J’ai créé Big Papa en 2019. J’ai commencé à commercialiser mes premiers liquides en septembre, je fais le premier salon un mois après, et je remporte un premier prix. Donc je n’ai pas de comparatif en termes de ventes. J’étais déjà un peu connu dans le secteur après avoir travaillé chez Ekoms. Mais forcément, l’award m’a apporté de la visibilité et a validé que j’étais sérieux. Une espèce de sésame, qui m’a permis de diffuser beaucoup plus fort, plus loin, plus vite, ça c’est indéniable. Et quelle satisfaction personnelle ! J’ai eu beau monter le chercher à trois reprises, à chaque fois, il y a la ‘‘larmouille’’ au bord de l’œil et tout, hein ! »

Pour Rahim, « ça a été plus ou moins le même schéma, dans le sens où j’ai lancé Al-Kimiya en mars 2020. Quelques mois après, Arnaud et Yann m’ont presque porté sur leurs épaules jusqu’au salon, où je ne me sentais pas encore tout à fait légitime. Et là, je gagne un premier prix ! Donc, je n’ai pas non plus de base de comparaison au niveau des ventes. Mais effectivement, je pense que ce premier prix m’a donné une visibilité, une crédibilité sur le marché. Il met tout de suite la lumière sur nous, les petites marques, et nous donne notre chance. C’est le seul moment où on se bat à armes égales avec les gros du secteur. Après, aujourd’hui, mon Power Potion n’est plus dans mon Top 5 des ventes. Donc, maintenant, c’est resté un peu un prix d’ego, quelque part. La reconnaissance de mes pairs, du secteur qui s’est dit ‘‘Big up, ce jeune il a réussi à faire un truc cool’’. Et aussi, une récompense pour tout le travail fourni, les journées de travail, les nuits blanches, à réfléchir à nos visuels, à nos textes… Pour l’amour que l’on met sur, et dans nos fioles. »

Passer des nuits blanches à réfléchir à des recettes, Rahim ne le fait pas que pour sa marque, mais aussi pour celles de ces copains.

C’est ce qu’Arnaud nous apprend quand il nous parle de l’importance des awards à ses yeux : « Il s’avère que le jus gagnant a été fait en collaboration avec Rahim. C’est lui qui a réalisé la recette, donc il a été un peu primé aussi. Avec Protect, c’était la première année que l’on était exposants. Si on a choisi de candidater directement, c’est parce que c’est la seule cérémonie officielle, avec des jurés, qui font des tests anonymes et désignent les meilleurs jus chaque année. C’est un peu comme les César : aux yeux des gens, ce n’est pas forcément le meilleur film qui l’emporte, mais c’est une reconnaissance de la part d’un jury, donc ça donne un titre. D’ailleurs, ça ne booste pas forcément la référence qui a gagné l’award, mais ça met clairement en lumière la marque. C’est important, et c’est pour ça que nous, on fera le choix d’y participer chaque année. »

Martial et Sofia n’ont pas encore eu l’occasion de remporter ce titre. Mais pas de quoi atteindre leur moral, puisque c’est une bonne nouvelle qui les en a empêchés, et qu’ils se sont consolés avec les succès de leurs potes : « Cette année, on voulait faire le Vapexpo de Paris. On avait pris notre stand, tout était prêt et on avait l’intention de présenter quelques liquides en compétition… Et puis il y a eu l’annonce de la grossesse. Donc on a dû renoncer. Mais voir nos copains les gagner, forcément c’est très inspirant, ça nous met des étoiles dans les yeux. Nous on était super fiers de voir Toulouse représenté à mort, par Yann, Rahim et Arnaud. Même Ouate, qui est une boîte de com toulousaine, rafle tout au niveau des stands ! Et comme on est très superstitieux, on se dit que c’est un bon présage… »

Au milieu de cette discussion centrée sur les awards du Vapexpo, Sofia lance une idée : créer une nouvelle catégorie pour les jus inclassables. Le prix de l’originalité, de l’innovation aromatique… Cela pourrait pousser tout le monde à sortir des sentiers battus. En faisant ce vœu, elle avoue aussi qu’elle prêche un peu pour sa paroisse. Rappelons que LFE ose utiliser, dans les compositions de ses recettes, des arômes pas banals : tomate, bacon… (à suivre…)

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