Dans le but de lutter contre le tabagisme et le vapotage en hausse chez les jeunes, les établissements secondaires de Fairbury ont imposé aux étudiants (de la 7e à la 12e année) de subir des tests de dépistage. Ces tests d’urine seront effectués au hasard chaque mois sur 10% (soit 20 à 25 élèves) des étudiants participants à ces activités périscolaires. Les résultats de ces tests, s’ils sont positifs, auront diverses conséquences : suspension de dix jours et obligation de suivre des séminaires de sevrage. Les sanctions deviendront encore plus sévères dans le cas d’un second dépistage positif.
Psychologie punitive
Les responsables de ces établissements ont déclaré qu’ils espéraient ainsi que cette mesure drastique ne dissuaderait pas les étudiants de participer à des activités extra-scolaires (sports et clubs) mais qu’au contraire le nombre d’élèves testés positifs finirait par diminuer.
Le moins que l’on puisse dire c’est que pour des professionnels de l’éducation, ils semblent ne pas bien connaitre la psychologie des ados !
Un dépistage légal
La Cour Suprême, elle, a statué que des programmes de dépistage similaires à ceux déjà en place pour les stupéfiants sont légaux, selon le Washington Post, cependant Fairbury est le premier groupement d’enseignement public à tester la nicotine. Beaucoup de questions se posent sur la légalité d’une telle mesure et ce type de décision questionne énormément sur l’atteinte à la vie privée et aux libertés individuelles bien qu’il s’agisse de mineurs.
Source : The Lincoln Star Journal