Le mois de novembre constitue désormais un moment-clé dans la lutte contre le tabagisme. Organisé par Tabac Info Service et soutenu par le ministère de la Santé, l’Assurance-maladie et l’agence Santé publique France, le « Mois sans tabac » a entamé sa quatrième édition le 1er novembre 2019. On recense à l’heure actuelle plus de 180 000 participants sur le site officiel. Ces derniers s’engagent à arrêter le tabac, en profitant d’une campagne de soutien avec des outils permettant de les aider dans leur démarche. Depuis l’ouverture du programme, en novembre 2016, ce sont plus de 600 000 personnes qui se sont ainsi motivées à vivre sans cigarette.
« Accompagner les clients qui souhaitent arrêter le tabac »
En novembre 2018, la Confédération des buralistes a souhaité s’associer à cet élan en organisant pour la première fois le « Mois de la vape ». Il ne s’agissait pas encore d’une véritable initiative concrète, mais plutôt de la volonté de promouvoir à leur tour la vape. Et, ainsi, de diversifier leur point de vente. « En tant qu’entrepreneurs responsables, les buralistes prennent le parti d’accompagner leurs clients qui souhaitent arrêter le tabac. Cela passe par la promotion de la vape auprès de nos clients désireux de réduire leurs risques vis-à-vis du tabagisme. Rappelons que la majorité des médecins en France et à l’étranger considèrent le vapotage comme nettement moins nocif que le tabac », précisait le communiqué de presse de l’époque. Les buralistes participant à l’opération étaient invités à installer une affiche « Le vapotage, c’est aussi notre métier ».
Le 1er novembre 2019, la seconde édition de cette opération a donc débuté. « La Confédération des buralistes renouvelle son implication dans le « Mois sans tabac » […] L’opération vise à ouvrir le dialogue avec autorités, fumeurs ou vapoteurs, tant sur les enjeux liés au vapotage que la bonne utilisation des produits. Une campagne “Moindre nocivité, si on en parlait ?” soutiendra la démarche, avec notamment des affiches en point de vente », indique le communiqué de presse.
La nécessaire pédagogie
« Le buraliste est un point de contact privilégié dans la démarche des fumeurs désireux de tendre vers une réduction ou vers l’arrêt du tabac. En effet, la vape est un produit de réduction des risques ciblant les 12 millions de fumeurs en France, ce qui signifie que les futurs vapoteurs sont d’ores et déjà clients de nos commerces. Cette analyse s’appuie notamment sur l’étude publiée par Santé publique France en juin 2019 et annonçant que 700 000 fumeurs ont arrêté la consommation du tabac grâce au vapotage », poursuit la Confédération des buralistes.
« Dans le contexte actuel, des questionnements et doutes surviennent. La Confédération des buralistes souhaite donc ouvrir un dialogue dépassionné sur la place et le cadre du vapotage avec les autorités, mais aussi les clients fumeurs et vapoteurs adultes des buralistes. Le “Mois de la vape” se traduira par une campagne d’affichage dans les points de vente des buralistes ainsi qu’une campagne promotionnelle recueillant les témoignages de buralistes sur le sujet du vapotage. »
« Le réseau a toujours été légitime dans la vente des produits du tabac. Son ADN historique ainsi que sa densité du maillage constituent un relais unique et un accélérateur non négligeable pour promouvoir la réduction des risques. Au regard des opinions et débats récents sur le produit, il est nécessaire que le réseau des buralistes connaisse toutes les caractéristiques vérifiées de la vape afin d’en informer correctement sa clientèle », conclut Philippe Coy, le président de la Confédération des buralistes.