Chapeautée par le Dr Gary Chan (photo), du National Center for Youth Substance Use Research, de l’Université du Queensland, en Australie, une nouvelle étude compare les différentes méthodes de sevrage tabagique. Ces travaux reposent sur une analyse systémique de toute la littérature scientifique autour du sujet, et s’appuient sur un très grand nombre de recherches. Les auteurs ont ainsi retenu 4 717 études relatives à la vape, et 1 014 consacrées autres types de substituts (gommes, patches, inhalateurs et sprays oraux nicotiniques). Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Addictive Behaviors.
Seules les études menées sur les fumeurs en bonne santé ont été retenues, afin de ne pas fausser les résultats. Outre les autres substituts, la vape a aussi été comparée à des « outils placebo », à savoir des e-cigarettes sans nicotine. « Notre étude, explique le Dr Gary Chan, a révélé que les cigarettes électroniques sont 50 % plus efficaces que les thérapies de remplacement à base de nicotine et 100 % plus efficaces que le placebo. »
La conclusion est donc sans appel : pour l’équipe de chercheurs, « les cigarettes électroniques ont le potentiel pour accélérer le déclin du tabagisme. »
Des résultats qui ne sont pas négligeables dans un pays où la vape est aujourd’hui sur la sellette. « Nous espérons que les résultats de cette étude seront utilisés pour mieux aborder la politique sur le vapotage et le tabagisme », conclue le Dr Gary Chan. Les preuves scientifiques doivent être utilisées afin de reconsidérer la manière d’exploiter leur potentiel pour mettre fin à l’épidémie de tabagisme. »