Cependant ces mesures ne sont pas encore totalement applicables puisqu’elles requièrent l’approbation par un vote ultérieur afin de de devenir légales.
Le procureur de la ville, Dennis Herrera, a déclaré que ces lois doivent impérativement être votées rapidement car le vapotage offre un accès facile aux jeunes à « des produits qui ne devraient même pas être sur le marché » selon lui. Il est d’ailleurs l’un des rédacteurs de ce projet de loi.
De son côté la FDA (Fédération and drug administration) n’a pas encore terminé l’étude visant à évaluer les conséquences du vapotage sur la santé publique ce qui selon, M. Herrera est la raison pour laquelle Il incombe à chaque état de remédier à la situation.
Selon la FDA, les fabricants de e-cigarettes, doivent faire approuver l’ensemble de leurs produits d’ici 2022.
Un effet Juul indésirable
Depuis 2014, le vapotage est la méthode la plus utilisée pour la consommation de nicotine par les jeunes américains et c’est ce qui motive ces mesures drastiques puisqu’un lycéen américain sur cinq vapote.
Le fait que JUUL, société leader de e-cigarette, soit basée à San Francisco y est pour beaucoup dans toute cette agitation anti-vapotage !
Aussi JUUL a récemment déclaré, lors d’un communiqué de presse, qu’elle s’engageait à prendre des mesures drastiques pour éloigner les adolescents de leurs produits : tout d’abord en développant un dispositif de sécurité plus important sur son site de vente en ligne concernant la vérification de l’âge des acheteurs et d’autre part en fermant ses comptes Instagram et Facebook !
Si le projet de loi est accepté lors du deuxième vote, celui-ci sera transféré au maire, M. Herrara qui y apportera, sans aucun doute, sa signature…. Ensuite, il faudra compter six à sept mois pour que celle-ci rentre en vigueur.