États-Unis : racisme et bavure policière autour de la vape

C’est une nouvelle vidéo accablante pour les forces de l’ordre américaines. On y voit cinq policiers du Maryland arrêter brutalement un adolescent noir. Son tort : il vapotait « hors des zones désignées ».

États-Unis : racisme et bavure policière autour de la vape

Les bavures policières sur fond de racisme continuent de s’enchaîner aux États-Unis. Mais, cette fois, il est également question de vape. La scène se déroule le samedi 12 juin dans la ville côtière d’Ocean City, au Maryland. Vers 20h30, cinq policiers municipaux arrêtent un adolescent noir de 17 ans, Brian Everett Anderson. Motif de l’intervention : le jeune homme vapotait en pleine rue, « hors des zones désignées », selon le communiqué de presse de la police.  

Alors qu’il lève les mains devant les injonctions des agents, puis tente de dégager son sac à dos, l’un des policiers lui assène une décharge de taser. Brian s’écroule aussitôt. Inconscient sur le bas-côté, il est finalement menotté. La scène a été filmée, puis diffusée sur les réseaux sociaux par l’avocate Rebecca Kavanagh.

Dans la foulée, la même patrouille arrête trois autres jeunes, pour des raisons similaires. Là encore, la séquence a été filmée par un témoin. Tenu au sol par trois policiers, l’un d’entre eux s’écrie : « Je ne résiste pas, dites-moi pourquoi vous m’arrêtez ! ». L’un des représentants des forces de l’ordre lui assène alors une série de coups de genou.

Des bavures renforcées par la lutte insensée contre la vape

Dans son communiqué de presse, la police municipale avance que Brian aurait « refusé de présenter sa preuve d’identité ». Il lui est également reproché un « comportement désordonné ». Pourtant, la séquence vidéo ne corrobore pas cette version des faits. Dans tous les cas, l’usage de la force paraît totalement disproportionné.   

 « Nos officiers sont autorisés à utiliser la force, selon leur formation, pour surmonter la résistance manifestée, poursuit le communiqué. Tous les recours à la force sont soumis à un processus d’examen détaillé. Le recours à la force résultant de ces arrestations fera l’objet d’un examen à plusieurs niveaux par le commandant adjoint de la patrouille, le commandant de division, puis par le Bureau des normes professionnelles. »

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