Certification AFNOR, une garantie pour le vapoteur

L’Association française de normalisation (Afnor), bientôt centenaire, fait figure de référence auprès des autorités internationales dans l’établissement et l’homologation de normes. Elle s’est penchée sur les e-liquides, avec la norme XP D90-300-2. Celle-ci vise à garantir la sécurité des produits, tant sur leur contenu que sur leur conditionnement. Un signal bienvenu dans le contexte actuel.

Certification AFNOR, une garantie pour le vapoteur

Après de multiples analyses de laboratoires indépendants, c’est désormais un fait établi : les e-liquides ayant conduit à la vague de maladies pulmonaires aux États-Unis étaient frelatés. Ils n’avaient rien de commun avec les produits vendus dans les vape shops classiques

Un important travail de normalisation

En Europe, la vape est réglementée par la Tobacco Products Directive (TPD). Émanant de la Commission européenne, cette directive est appliquée dans tous les pays membres de l’Union depuis le 20 mai 2016. Elle impose notamment des flacons nicotinés ne dépassant pas 10 ml, avec un dosage maximal de 20 mg/ml de nicotine. Elle oblige également les fabricants à adresser une déclaration à l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et à l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité), tout en mentionnant clairement la composition sur les flacons.

En France, l’Association française de normalisation (Afnor) établit depuis près d’un siècle des normes de qualité pour tout type de produits. En réunissant des professionnels de la vape, elle a mis en place deux référentiels concernant l’e-cigarette et les e-liquides, autour de la norme XP D90-300. La mise en conformité avec cette norme n’est pas obligatoire pour les fabricants, mais elle constitue un gage de qualité important pour les consommateurs. Les fabricants ont en outre la possibilité de demander une certification, celle-ci nécessitant de véritables prélèvements contrôlés par l’association.

Pour des e-liquides plus sécurisés

« C’est un marché qu’il faut accompagner. Avec les démarches de normalisation, nous avons la possibilité de prendre en main notre destin, de ne pas laisser au seul régulateur, qui n’a pas toute la connaissance sur le produit et ses spécificités, de nous imposer des régulations aveugles. On fait un premier pas vers un encadrement sur les modalités de fabrication, les modalités de vente des produits », explique Jean Moiroud, président de la Fivape. 

À travers des contrôles poussés, la norme XP D90-300-2 interdit une série de substances douteuses dans la composition des e-liquides. Pas de sucres, d’édulcorants ou de colorants, pas de substances médicamenteuses, pas de diacétyle, de métaux lourds ou de conservateurs : les produits répondant à cette norme figurent parmi les plus sécurisés du marché.

Une norme qui représente la réalité de la vape en France

« Les deux volets concernent le matériel et les e-liquides, c’est-à-dire l’outil et ses consommables. Aujourd’hui, ces deux référentiels ont été publiés. Le travail de normalisation est donc derrière nous. Il est possible pour chaque acteur du marché de les consulter et de s’en inspirer pour appliquer les bonnes recommandations et pratiques qu’ils synthétisent », indique Jean Moiroud.

« Nous avons réuni les fabricants d’e-liquides et de matériel, les importateurs, mais aussi les fabricants d’arômes, les laboratoires d’analyse, l’Institut national de la consommation, l’industrie du tabac… Il a fallu concilier toutes ces visions différentes pour aboutir à un référentiel qui représente réellement la réalité des métiers de la vape en France », poursuit-il.

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